Je suis seul et personne n'est plus d'ici ;
Il me reste mes soeurs qui éclairent ma vie ;
Je suis démuni, seul, face à ce monde si petit
Mais ce qui me reste est grand et me suffit.

Malgrè tout j'ai de la compagnie,
Mes deux chats, animaux de compagnie,
Me permettent de rester en vie
Car leur désir m'envahit.

Prier chaque soir à genoux ;
Tout est noir jusqu'à être flou ;
Espérer et tout peut être possible
Enfin pour un homme se croire invincible.

Le reste importe peu pour l'instant ;
Seul rien ne m'oblige à être vivant
Mais vous êtes là et tout me ramène à la vie,
Oui, je me sens vivant grâce à mes écrits.

Ne nais jamais dans ce vaste monde,
Ce monde où tu es seul et où on te demande
De travailler pour grandir et gagner ces parties à craindre
Que tu crois être assez fort pour vaincre ?

La liberté a un prix qui vaut plus cher que ta vie,
Comme cette utopie qui réclame tout ces cris
Et Babylone qui te plonge dans un monde infini
Que les dieux ont commencé mais pas fini.

Tu veux toujours naître dans ce monde
Où rien ne te ressemble et où tout s'effondre,
Là sur terre où la pluie est une prison
Et où tout est à craindre, comme la trahison.

Nais et découvre ma réalité que je cache,
Cette réalité qui est notre tache,
Au milieu de tous ces barbares armés
Qui t'attendent pour t'isoler et te cerner.

Aujourd'hui j'ai décidé d'oublier ;
Je vous donne mes rêves et mes secrets,
Prenez tout jusqu'au dernier souvenir ;
Maintenant je n'ai plus peur de souffrir.

La tristesse témoigne de mon passé,
Mes cahiers remplis on s'en lassait ;
J'ai décidé d'oublier comme jamais
Je veux tout laisser et recommencer.

Je regarde dans ce miroir mon visage triste,
Ce même miroir qui me montre un monde vaste ;
Je peux voir des gens et leurs rêves
Mais la plupart de ces gens crèvent.

J'aimerais arrêter d'écrire mes textes
Mais sans eux je ne serais plus poète
Et ma vie ne serait rien que de la cendre
Comme cet ange qui jamais n'a voulu descendre.

Tu es sur ton lit et tu es triste ;
Un peu plus tard tu pries le christ ;
Les larmes défilent et tombent
Mais on ne renaît pas de la tombe.

Des êtres perdus à jamais ne parlent pas
Et les réponses ne sont jamais là ;
Le temps passe et toi tu y crois ;
Tard dans la nuit tu les caches en toi.

Dans ton rêve tu les as revus
  Mais les toucher tu n'as pas pu
Car à ton reveil rien n'a changé
Sauf ton coeur qui s'est enragé.

La mort fait partie de nous;
Comme la vie peut nous rendre fous
Aucune prière n'est exaucée ;
Tout perdu, tu refais une crise.

Tu entends ce rytme et tu es en sueur ;
Ce rytme fait battre ton coeur,
Les lumières brillent et tu es sur la scène ;
On attend ton serment et toutes tes peines.

Rien ne te retient parce que tu te sens bien ;
Personne n'oublie car ce n'est rien ;
Les autres te suivent dans tes mouvements
Et ils se laissent traîner dans le vent.

Un nouveau rythme et toi tu restes indemne
Comme si tu étais cette fleur qui traîne,
Cette même fleur qu'hier l'arbre a libérée ;
2 secondes par le nombre de battements
Et tu te retrouves à terre vers la fin.

Regarde les autres ils te regardent de loin,
Ils te regardent telle une proie à leur disposition ;
Bouge encore et les dieux seront à terre,
Comme toi qui reste à l'air pour quelques heures.